Jasmin Chung Hao

Chez Betjeman & Barton, nous avons une exigence immuable : ne choisir que l’exceptionnel. Un thé ne rejoint notre collection que s’il possède cette qualité rare, celle de rester en mémoire, de troubler les sens, d’élever l’instant. Le Jasmin Chung Hao fait partie de ces créations.

Ce thé naît dans les montagnes enveloppées de brume du Fujian et du Guangxi, provinces chinoises où la tradition du jasmin atteint son apogée. Les feuilles, cueillies avec précision, subissent un processus de scenting rigoureux, mêlées nuit après nuit à des fleurs fraîchement écloses, puis séparées au lever du jour. Jusqu’à huit fois, la danse se répète, jusqu’à atteindre la justesse absolue.

À l’infusion, la liqueur est d’un or pâle, presque diaphane, mais son parfum est tout sauf discret. Le jasmin y est ample, enveloppant, souverain, un halo floral qui caresse le palais avec la douceur d’un velours et la densité d’une étoffe impériale.

La base, elle, n’est pas un simple thé vert végétal : plus oxydée que la moyenne, elle flirte avec les codes d’un wulong faiblement oxydé, offrant une structure solide, une rondeur en bouche et une profondeur qui accueille, soutient, et magnifie l’arôme floral. Le résultat est d’un équilibre fascinant : une tasse intense, verticale, mais sans heurt. Une grâce architecturée.

Un parfum inoubliable

Il est des thés qui murmurent, d’autres qui chantent. Et puis, il y a ceux qui rayonnent, comme une présence. Jasmin Chung Hao appartient à cette constellation rare.

Son nom, parfois traduit par « le noble du centre » , évoque l’idée d’un équilibre parfait, d’une étoile suspendue à son zénith. Un thé majestueux, lumineux, capable d’embrasser toute l’ampleur d’un jasmin impérieux.Chez Betjeman  & Barton, nous avons compris que ce thé ne se décrivait pas. Il se respectait. Il se célébrait.